Presse Havraise – Tiphaine Saint-Gilles rêve des JO de 2020

Presse Havraise – Tiphaine Saint-Gilles rêve des JO de 2020

Paru le 17 octobre 2014.

Cela fait désormais un mois et demi que l’on peut apercevoir sa silhouette au bord des bassins de la Porte Océane. Un mois et demi qu’elle a entamé une nouvelle étape dans une jeune carrière déjà brillante. Un mois et demi que Tiphaine Saint-Gilles, 17 ans au compteur, s’est placée sous la coupe de Christos Paparrodopoulos dans le but affirmé de commencer un cycle sensé la conduire jusqu’aux jeux Olympiques de 2020. « Un rêve, un objectif, avoue la nageuse. Christos me dit que c’est réalisable, à moi de travailler dur. »

Ce serait, sans aucun doute, un aboutissement pour la brasseuse qui a effectué ses premières longueurs à l’âge de 4 ans au sein du club de l’Alliance Natation de Dijon, écurie qu’elle a fréquentée jusqu’à cet été. C’est là, au sein de la cité des Ducs, qu’elle réussit ses premiers faits d’armes, qu’elle obtient ses premières médailles nationales. Double vice-championne de France cadette du 50 m et du 100 m brasse, la Bourguignonne attire l’œil de la FFN qui l’intègre au programme « Tokyo 2020 », ce collectif regroupant les meilleurs jeunes français. « C’est là que j’ai rencontré Christos, explique Saint-Gilles. Le courant est vite passé entre nous et on a donc décidé de travailler ensemble. »

Un rythme intensif

Le fait que ses grands-parents demeurent sur les bords de la Manche a également permis à cette collaboration de débuter. Et pour le moment tout se passe pour le mieux : « Je me sens très bien ici, affirme celle qui possède le meilleur bilan des Françaises de moins de 17 ans sur 100 m brasse cette année. En revanche, les entraînements sont très difficiles, bien plus que ce que j’ai connu auparavant. Par exemple, le fait de se lever quotidiennement, ou presque, tôt pour nager à six heures du matin, je ne connaissais pas. Mais on s’habitue. »

La nageuse a aussi dans l’esprit que les entraînements intensifs de Christos Paparrodopoulos peuvent l’emmener loin, très loin. Sur les traces d’un certain Hugues Duboscq que le sorcier grec avait façonné. Alors, dès lundi, elle s’envolera avec son nouveau mentor vers Font-Romeu pour participer à un nouveau stage « Tokyo 2020 » où elle pourra se frotter aux meilleurs de sa catégorie d’âge avant d’envisager de décrocher quelques médailles lors des prochains championnats de France Elite, en novembre à Montpellier, pour lesquels elle est déjà qualifiée.